Une oh si longue liste !!!

 

Ooh shoot! 

Hey Sheet. Of paper!

Big bro avait l'habitude de dire 

"No paper no trouble". Pas de papier, Pas de preuve.  

Lil' Sis, it seems, didn't receive the memo.

 

Une liste à l'improviste 

On a l'habitude de dire que les mots restent mais les paroles s'envolent. Aujourd'hui, plutôt reconnaître que les maudits mots dits, avec des images parfois en prime semblent plus compromettants que des caractères qu'on imprime. Chaque parole est un pas qui nous enrôle.

Oh wow! Il y avait donc une liste! Qui circule, estropiée d'un nom à ne pas lire pour ne point faire pâlir les plus dures à cuire. 

Furtivement, de liste, j'en ai vue passer une. Mais ce n'est pas assez. Tapuscrite. J'aurais voulu voir l'original, en vrai, à la main écrite. J'aurais voulu voir les caractères tracés sur la feuille. J'aurais voulu observer la profondeur de l'impact du crayon sur le papier. J’aurais voulu voir si elle s’était souciée de l’exactitude de l’orthographe. J'aurais aimé apprécier la nervosité de la main qui flanche comme autant de traces à analyser. 

Mais comment faire une étude sur un corpus vicié, avec une base de données corrompue? Pas moi. Dans l'univers fantasmagorique de la nymphe, les faits, les rêves et les cauchemars s'entre-mangent et se mélangent. Qui croire? Que croire? Une goutte de sang suffit à corrompre un seau de lait.  C'est la raison pour laquelle je n'ai pas lu la déposition de la demoiselle Sarr au tribunal. Un seul mensonge ternit tout un tableau. Une chaîne est aussi forte que le plus faible de ses maillons. Au-delà des quatre à cinq personnes auparavant pointées du doigt. Il y en a maintenant seize de plus dont il faut vérifier l'authenticité. Le mensonge est une terre fertile.

 Saaga cité 

 Aujourd'hui, les insultes de Mollah Morgan, que je fuis avec assiduité, viennent me rattraper. Je ne les écoute pas. Mais je les entends ralliées et relayées. Deux maux, écouter et entendre, qui ne sont pas pareils. C'est comme un député qui parle pour ne rien dire: Jotaaw balaa doon penc da'y am Guy gu ne leŋŋ (une réunion ne peut devenir une assemblée sans la présence d'un baobab). Merci Marius.

Pour revenir à nos moutons, il avait semblé, donc, auparavant, que c'est le Mollah qui était vulgaire. Mais, tout a l'air que le modèle à dépeindre soit si hideux que même la plume du fin artiste Loum peinerait à le rendre en beauté.

Il a été un temps, dans un registre beaucoup plus sain, où il y avait Diary Sow pour porte-drapeau d'un système verrouillé et rouillé. Mais ses frêles épaules se sont avérées peu solides pour porter les tares et les retards de tout un gouvernement. Aujourd'hui, Adji Sarr ne brise pas, contre vents et marées, mais cette fille sûre d'elle se fissure de toute part. Elle ne casse pas, mais ploie dans tous les sens. La réalité peut parfois dépasser la fiction. Rappelez-vous, avant l'attaque des Tours-Jumelles, aux États-Unis, même le génie de Spielberg, réalisateur de La Liste (eh oui!) de Shindler, n'avait jamais pensé à un scénario semblable. Telle est la différence entre le "vrai" et le "vraisemblable".

La politique est sale, d'une saleté que les gens de bien fuient pour ne pas être éclaboussés. Et donc elle reste l'affaire de groupuscules, de familles, de mafieux, qui mettent en gage un peuple qui se plie en otage. Cela me fait penser, temps boy, quand, autour d'un même bol, certains faisaient exprès t'éternuer dans le récipient, pour ne pas dire "cracher", afin que les autres quittent le plat, et les laissent tout seuls.

Que faire pour la nouvelle génération, de politiciens?

Se dire "non-politiciens",  ou bien agir en tant que politique de sorte que l'ethos du celui-ci puisse changer dans la mentalité des gens?

Comme un jeu d'échec 

Depuis quelque temps, chaque pièce avancée par le camp des accusés semble déclencher un contre-coup du camp adverse. Faire diversion et couvrir les échos de chaque coup reçu? Entre coup d'état et coup d'éclat, le peuple ne sait plus où donner de la tête. Après l'affaire de la liste qui a éclaté, vient donc l'annulation du concert de Nitdoff, avant la fin de la semaine. Est-ce à dessein? allez savoir! 

Cela m'aurait étonné que l'annulation du concert puisse couper les pattes du rappeur.  Mais cela fait toujours plaisir de l'entendre de la bouche du principal concerné. Le surnom Nitdoff (homme-fou), rappelle le nom  du groupe Yat Fu (qui clamait aussi cette réalité). Mais détrompez-vous, il s'agit d'une folie conséquence des troubles de la société. 

Dans la foulée, n'oublions pas qu'il existe plusieurs types de rap. Entre le rap underground et le  rap bling-bling, corrige-moi M.A.S.S., si je me trompe,  il y a tout un écart. Pensez-vous que Snoop Dog ressente toujours les morsures et crampes d'estomac de transe du bas peuple? Trace ta voie, bro. Hausse la voix.

Il y avait un fou qui marchait avec véhémence aux abord d'un marché local, les gens s'amusaient à lui proposer de le déposer en voiture à sa destination, il leur rétorquait inlassablement :  "dof'al te wey, dof du yeg'u  yoon". !!!  (Laisse le fou marcher, un fou ne sent pas la longueur du chemin)

NitDoff bro, Doxal te wey, dof du yeg'u yoon!!! (Sois fou et marche, un fou ne sent pas la longueur du chemin).

Long long way to go

High cliff to climb!

 

Malé Fofana PhD

Rhétorique, argumentation et analyse du discours

Commentaires

Messages les plus consultés