Kobe Bryant's Drum Major Instinct




The idea of death seems to be an outdated topic that is left to old philosophers to think over.
Yet, it, death, is still looming around, very young, and alive
Now my question: Is a topic, or a question, with no satisfactory answer, unworthy of asking or reflecting upon????

J'ai beaucoup hésité.
Pour parler de  Kobe Bryant:
D'abord, je ne savais où commencer;
Puis, je voulais donner un avis, sans le faire sous le filtre de ma propre spiritualité, de sorte que tous les lecteurs et lectrices puissent entendre ce que j'avais à dire.
Je voulais toucher à ce que nous avons, tous et toutes, en commun,
dans notre condition humaine....

Quand nous étions jeunes, au Sénégal, nous aimions Bob Marley. Cela suscitait la réprobation de certains, car Bob Marley n'avait pas les mêmes valeurs religieuses que nous. Mais ceux, parmi nous qui avaient le discernement, ont pu tirer de cette admiration des points positifs indéniables:
 - apprendre une nouvelle langue (l'anglais),
-  refuser la domination ("emancipation from mental slavery")....

En général, c'est après leur vie sportive professionnelle que les grands athlètes révèlent et exposent cet aspect de leur vie (spirituelle). Je sais juste que la vie de Kobe Bryant a connu un tournant, sous l'aile de Phil Jackson, The Zen Master, le mentor de Michael Jordan.

Le basketball a toujours été mon sport préféré, à regarder et à pratiquer. Ce jeu correspondait à ma sensibilité d'artiste. Le basketball est un art en mouvement, dans le style, l'habillement, l'expression du corps, le shoot, la forme du poignet après le shoot, l'harmonie musculaire..... Un équilibre entre la force et la finesse. La force, pour se libérer des contraintes de l'adversaire; la finesse au lancer de la balle; l'abandon et l'espoir quand la balle flotte et vrille dans l'air vers le panier...

Équilibre: une belle métaphore de la vie. S'investir, avec force, comme si on était éternel, et prendre du recul, observer, s'observer, comme si le Grand Départ pouvait arriver demain!

Une leçon pour tout humain: riches, pauvres, chanteurs, politiciens, techniciens, scientifiques... L'expérience peut être différente. Mais l'essence reste la même...

Par la suite, dans ma vie, j'ai revu mes priorités, ma vision du monde, a considérablement changé. J'ai dû abandonner beaucoup de choses...

Et du basketball,
j'ai gardé le divertissement, à suivre,  de temps en temps, pour décompresser.....
J'ai gardé la motivation, assez forte pour mettre un équipement, attacher ses chaussures, et aller sur un terrain, se dégourdir le corps. Il faut un esprit sain dans un corps sain... but if a healthy mind lives in a healthy body, one needs to train the mind for the body to followLe corps a besoin de l'esprit, et l'esprit a besoin du corps, une interdépendance fondamentale.  

De Kobe Bryant, j'ai toujours admiré le souci du détail, l'envie du dépassement, le sens de l'observation, la culture de l'excellence, le refus de la tricherie.

L'humain est une source de potentialité inouie.

Il est arrivé, un jour, à Kobe Bryant, avant un match, de dire aux techniciens, qu'un des paniers n'était pas au point. Les officiels étaient formels. Les paniers avait été vérifiés, comme avant chaque début de match, selon le protocole établi. De plus dans la Nba, les panneaux étaient dans une condition infaillible, depuis qu'un géant nommé Shaq s'est amusé à les démolir, en s'accrochant dessus. Devant son insistance, les officiels se sont résolus à refaire le contrôle. Le panier était effectivement de travers, de quelques millimètres.

Cette acuité de l'observation est le propre de l'humain, averti. Chacun doit l'avoir. Maintenant, la question est : dans quelle direction exercer cette perspective, où dépenser cette formidable énergie. Dans quel but? Être intransigeant dans l'exercice de ses activités, autant que dans le choix du ou de ses champs d'activités.... Et faire preuve de constance, surtout, pour ne pas (s') oublier. Parlant de la condition humaine, l'oubli est un fait si inhérent à notre déterminisme que dans la littérature orientale, l'humain est appelé "l'oublieux".

L’idée de la mort semble être un sujet démodé, réservé aux vieux philosophes du passé: Sophocle, Kant, Ésope…"Et Pourtant..." (comme aurait pu dire l'illustre Galileo Galilei). Elle, la mort, est encore bien jeune, et vivante. Doit-on arrêter de se poser une question (celle de la vie, de la mort) si la réponse à cette question est nécessairement insatisfaisante?



Nb. Le Drum Major Instinct est cette flamme que chaque humain abrite dans le ventre, et que Martin luther King jr. appelait à canaliser, afin qu'elle nous éclaire et nous serve, à la place de nous consumer ...

Malé Fofana PhD
ComUnicLang-Bataaxel
Cabinet de communication
Linguistique, Sciences du langage et Communication
Sherbrooke, Québec, Canada
https://www.comuniclang.com/

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