To vote, or not to be, that is the question !!!!
To vote, or not to be, that is the question !!!!
Une nation est encore jeune aussi longtemps qu'elle souhaite que demain soit différent d'aujourd'hui : il en est de même pour ses habitants.Aujourd'hui, je viens faire un appel à la mobilisation. Pour aller voter. Dans moins d'une semaine.
Le Sénégal a été à la croisée des chemins à maintes reprises, dans notre histoire:
- Les élections de 2000, à coup sûr, pour tous;
- Pour certains, 2012 l'a aussi été aussi,
- Un troisième groupe l'attend toujours, pour 2019.
Ce sont des enjeux, pour diverses raisons, pour les partisans de chaque bord.
Ceci est un signe de vitalité. Une nation est encore jeune aussi longtemps qu'elle souhaite que demain soit différent d'aujourd'hui. Cette "différence", chacun la voit à son niveau, que ce soit ceux du pouvoir ou ceux de l'opposition. Cette différence veut dire changement, émergence, évolution, deuxième ou troisième alternance .... Ceci nous ramène à la problématique de l'essence et de l'expérience : le mot et sa réalité (Voir d'autres articles de mon blog).
Nous sommes dans un bras de fer communicationnel.
Il est beaucoup question de projection, en ce moment. L'être humain veut toujours connaitre son futur. D'où sondage et contre-sondage. Mais les sondages sont, et restent des prévisions.
Il est un fait qu'il existe des irrégularités dans le fichier. Quelle en est l'étendue? Impossible de le dire sans verser dans la spéculation. Si les taupes du palais sont bien réelles, et qu'elles disent, ou font sortir des documents qui indiquent une machination à grande échelle, cela reste toujours de la spéculation, car difficile à vérifier dans cette période de fake news.
Je ne parlerais pas de fraude, ni de tentative de vol électoral. Dans les deux cas, ces termes-ci sont subjectifs, et n'appartiennent pas à l'analyste que je suis, qui se veux objectif. Le terme irrégularité est plus correct, neutre et irréfutable. Le pouvoir reconnait qu'il y a des irrégularités. Selon leur ampleur, ils peuvent justifier que certains parlent d'intention délibérée de fausser le scrutin. Encore une fois, on ne peut mettre le doigt sur une intention: polémique.
Les supputations d'élections gagnées d'avance peuvent avoir un effet négatif pour l'opposition, car ses partisans peuvent dire que cela ne sert à rien d'aller voter. Quoiqu'il arrive, il faut aller voter. Une seule projection indéniable, dans cette confusion actuelle, est que tous les partisans du pouvoir iront voter. Si les partisans de l'opposition ne le font pas, ils ne pourront pas se plaindre après.
Restons dans les faits, sans jugement d'intentions. Des bureaux de vote ont été déplacés dans le dernier mois, peu importent les raisons. Quel est le profil des électeurs qui ont été affectés? Le temps est très court, pour établir une carte statistique de ces électeurs-là. Que cela affecte des partisans du pouvoir ou de l'opposition, il est impérieux que tous les électeurs fassent preuve de sacrifice.
Par exemple, que les acteurs du vote s'organisent, que les gens qui ont déjà voté et qui sont véhiculés transportent ceux qui découvrent au dernier instant qu'ils doivent voter ailleurs.
Ce besoin de mobilisation et de sacrifice me rappelle la grève des bus à Montgomery. Pendant cette période-là, dans les bus, les noirs recevaient un traitement humiliant face aux blancs alors qu'ils contribuaient largement eux-mêmes à la vie de ce service de transport en commun. Les noirs, sous la direction du Mouvement des droits civiques (avec Martin Luther King jr.), ont appelé au boycott des bus pour montrer qu'ils ont une voix. Pour aller au travail, ils ont dû marcher, et ceux parmi eux qui étaient véhiculés, faisaient le sacrifice de transporter les autres à leur lieu de travail.
Il faut faire la même chose, afin que tous puisse voter, cela demande de l'organisation et la concentration sur les priorités. C'est un sacrifice à faire pour ceux qui peuvent, de s'organiser et de rester disponibles pour transporter ceux qui ont un problème.
Un effort de moins de 24 h, le jour du vote, à faire. N'oublions pas qu'aux États-Unis, le sacrifice de la marche à pied, et du covoiturage a duré 381 jours.
Se concentrer sur la priorité,
comme disait Obama, "Don't boo. Vote" (Ne vous plaignez pas, votez )
Malé Fofana PhD
ComUnicLang-Bataaxel
Cabinet de communication
Sciences du langage et communication
Sherbrooke, Québec, Canada
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