La rhétorique du déni
Plusieurs institutions nationales et internationales ont enquêté sur la dette cachée du Sénégal, révélée entre 2024 et 2025. Parmi elles : des organes de contrôle sénégalais, des institutions financières internationales et des acteurs de la société civile. Des observations susceptibles de déterminer des malversations de la part du régime sortant, produites, indiquant une dette cachée. Celui-ci et ses partisans, comme aveugles ou borgnes, dans le déni, se bornent, au risque de se saborder. Les enquêtes de la Cour des comptes, pourtant longtemps maintenues sous le coude et le code de la censure, seraient maintenant peu fiables ; les résultats de l’Inspection générale des finances, remis en question ; le Pool judiciaire financier, partisan ; les conclusions de Forvis Mazars, perçues comme téléguidées ; des collectifs citoyens comme le Comité pour l’Abolition des Dettes Illégitimes, sans crédit. On aurait dit qu’il fallait une voix « autorisée » pour déclencher ...







